Maison bourgeoise dite maison Chénier
Le domaine fut acquis en 1805 par madeleine Doby, femme de Louis-Sauveur Chénier grâce à la procuration qu'il lui avait donnée, lui-même se trouvant avec les armées napoléoniennes au camp d'Utrecht.
La maison actuellement visible a été construite par madame Chénier ; sa belle-mère alors âgée de soixante dix sept ans eut l'occasion de venir à Antony. Elle s'y plut tellement qu'elle demanda à être inhumée dans le parc, ce qui fut fait de 1808 à 1844 date à laquelle ses restes furent transférés au Père Lachaise.
Seul le toit et la façade sont inscrits depuis 1973 à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Eléments remarquables : fenêtres classiques, toit un peu aplati, balcon du premier étage en fer forgé avec trois lyres séparées par deux croissants.
En 1820, le domaine devint la propriété de Jean-Charles Persil ministre de la Justice et des Cultes, qui l'agrandit. Il y vécut sa retraite et y mourut en 1870.
Par la suite, le domaine passa aux mains de la Congrégation des Marianistes qui construisit le grand collège actuel.
Sur ce site, les fouilles du grand cimetière (14e s) ont mis au jour une cinquantaine de squelettes, des vases et des bijoux en 1991 sur l'intervention de notre association.
Revue n° 7 "Antony d'hier et d'aujourd'hui"
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